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Affichage des articles du février, 2011

It's oh so quiet ! I'm going slightly mad.

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La musique et sa connaissance ne sont pas un long fleuve tranquille, ça non ! Il arrive parfois qu'elles nous fassent tomber de haut. Et c'est tout juste ce qui m'est arrivé jeudi matin. Vous ne serez pas sans connaître "le" tube de Bjork, "It's oh so quiet". Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre sur les ondes de France Inter Paris, une version différente bien qu'assez proche de ce que je prenais alors pour l'original. N'est stupide que la stupidité, disait l'autre, pour le coup j'eus l'impression d'en faire preuve, car parti à la recherche de ce nouvel interprète, je me rendis compte de toute l'ancienneté (1948) et la réputation dudit hit ( Betty Hutton ). Il s'agissait alors pour moi de ne pas perdre la face et trouver l'explication de cette soudaine exhumation. Elle tient en quelques mots : "I'm going slightly mad", une petite compilation fraîchement produite par Chrome Dreams nous

Avishai Cohen : "Nice Bass"

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Attention petite explosion musicale en perspective, entre folk et jazz Avishai Cohen sans son trio nous régale d'une performance haut de gamme, "Alon Basela" proposée par lecargo.org . Une vidéo à faire partager, nom d'un chien. Les paroles : Je crois en l'humanité et au ciel Aux arbres, aux océans J'existe en eux Aussi longtemps que je vivrai Je saurai me rappeler Que le bonheur est une personne Qui a besoin d'être touchée

JP Nataf : un vinyle pas innocent

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L'ex-chanteur des innocents nous a régalé en 2009 d'un album magistral. Une référence qui, à la grande époque, se serait écoulée à plusieurs millions d'exemplaires, et ce sans concours de la presse et des médias. Qu'est-il donc arrivé, pour que ce petit bijou de la chanson française soit passé inaperçu ? On ne l'entend pas ou peu sur les ondes ? On ne le reconnait pas, faudrait-il qu'il se rase, alors même que le poil reprend sa juste place dans la société ? J'avoue ne pas comprendre. Pourtant les critiques ne tarissent pas d'éloges sur l'innocent et sa musique séduit pour peu qu'on arrête quelques secondes le train d'enfer dans lequel on est précipité pour réécouter un peu de mélodie. Le barbu ne correspond peut-être pas au format d'écoute contemporain. JP Nataf ça ne le fait pas sur un I-phone, mais qu'est-ce que ça pète sur un vinyle. L'album tient sur une simple galette, 45 minutes de régal, une pochette qui aspire à l

Philippe Katerine : la musique absurde et plus si affinité

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Voilà quelques mois que le nouvel album de Phi-li-ppe Katerine est disponible dans les bacs et sur les plateformes de musique en ligne. Et c'est d'abord par "La Banane" que l'excentrique nous proposa, si j'ose dire, la première mise en bouche de ce delirium tremens psychanalytique. Un titre qui laissait entrevoir une certaine continuité dans son travail, l'écoute de l'album complet laissera une toute autre impression. Vaste blague, on se laisse plus ou moins emporter par la puissance comique de "La reine d'Angleterre", "Philippe" ou "Moustache" et on se dit qu'on aura rapidement fait le tour de ces 24 chansonnettes, malgré l'affiche d'un génie loué par la critique. Faut pas déconner, c'est un calvaire pour les oreilles ! Et puis cette voix ! Avez-vous ne serait ce que réussi à l'écouter deux fois avant de nous le vendre à grands renforts de termes néo-post-punk-pop-branché-décalé ? De long

Nursery rhyme : tout doux doudou

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D'avoir travaillé un bon moment auprès des lilliputiens, on ne ressort pas sans séquelle. Déjà tout jeune j'étais sensible aux petits airs que me chantaient ma mère et mon grand-père, j'ai par la suite bêtement reproduit le schéma et diffuser les chansonnettes mielleuses aux rase-moquette. On se refait pas ! J'avais un faible pour les 3 petits minous, le grand cerf et le poisson rouge, sans parler de l'orang-outan, des aristochats et de la belle Emilie. Bref, je pensais avoir fait le tour de la question, quand une petite tête blonde répondant au doux nom de Zoé se mit à me chanter un air assez monotone : Ma Doudou est partie tout là-bas. Je ne prêtai alors pas plus attention que ça à la performance et ce n'est que plusieurs mois plus tard que je découvre ce petit trésor d'Henri Salvador. Un parfum de Louisiane et d'Antilles, une traversée des océans, et, quand on s'apprête à les franchir,... ça saisit. Légères percussions de guitare sur quelque

Stereophonics : 6 Nations

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En cette période de Tournoi c'est rugbydump qui nous régale en nous proposant une petite vidéo de Stereophonics, ou plus précisément de son chanteur Kelly Jones, proclamant un railleur : "As long as we beat the English, we don't care". C'est pour ce genre de petit sourire que j'aime nos amis britanniques. Ils peuvent donc continuer à se détester je garde mes yeux et mes oreilles tournés vers eux.

Marianne : Une Montpelliéraine à Montréal

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Alors que je cherchais de quoi agrémenter une playlist "héraultaise", je songeais naturellement à Ginkobiloba, un groupe qui aurait certainement mérité plus de succès, mais qui n’a finalement pas vraiment franchi les portes du Clapas, même au plus fort de sa réputation.  Il y a deux années de ça, la belle Marianne Aya Omac se lance dans une carrière solo. Ni une ni deux, je file sur son site, voir de quel bois se chauffe la chanteuse du monde. Il serait dommage de ne pas inclure cette voix d’or aux accents méditerranéens dans une composition de chansons montpelliéraines.  Toujours aussi touchante, je la découvre timide mais resplendissante à Montréal, cité de mes villégiatures prochaines.

Medi : Nice people

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Un petit air de Lenny Kravitz, un déhanché à la Oasis, un univers graphique à la Mika, c'est de Nice que nous vient le dernier tube vitaminé du moment. Au diable Nux Vomica, aux oubliettes Noëlle Perna, Nice prend un sérieux coup de jeune en la personne de Médi, Nice people en devenir. Si vous l'avez manqué au grand journal de lundi, Couleur Vinyle vous offre une petite séance de rattrapage. How would you do it ? Goutez moi ça...