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Affichage des articles du mars, 2011

Brit rap : de Ghostpoet à Robert Wyatt

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Sans musique dans les esgourdes pas de nouveau son à faire partager. Précisément, je cherchais le dernier album de rock qui allait me redonner le frisson. Voilà l'erreur. Il y a bien quelques noms qui me sont passés sous le nez, mais rien qui n'emporta un suffrage suffisamment important pour me pousser à l'achat compulsif. C'est du côté du rap british, yes my lord, que je dégotais le "bon son" recherché. En premier lieu, une joli découverte, bien qu'à destination des plus dépressifs, GHOSTPOET . L'album est fraîchement sorti, mais il semble égrainé quelques EP depuis près d'un an. Un son électro, un flot posé, "j'aime". D'un autre côté, nous avons DAN LE SAC vs SCROOBIUS PIP et leur second opus. Electro cockney pêchue, n'oubliez de vous munir des paroles pour écouter leurs chansons. Il y a aussi ce vieux de la vielle, dont on a peut-être un peu fait le tour, MIKE SKINNER alias "THE STREETS" . Il récidiv

Jon Lajoie : drole de maitre pastiche

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Naquit d'un sang montréalais francophone et anglophone à la fois, maître Jon Lajoie, est une éponge. A la manière des Inconnus de notre enfance avec Isabelle, Rappe tout ou Vice et versa, il reproduit à merveille le son de son époque. En véritable sociologue de l'ambiance musicale, il nous sert soupe pop, rock mielleux, boys band décadent et MC insupportable avec une facilité déconcertante. Mondialement connu aux Etats Unis (et en Allemagne ?;), Jon s'épanouit dans la parodie Hip-Hop, forçant les traits d'un rap sclérosé par la violence et le masochisme. Au final c'est surtout drôle et bien fait.   jonlajoie.com

Dawn et Conte : Pomplamoose pressé

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Ce que tu vois est ce que tu entends. Joie du monde moderne, Facebook apporte son lot de voyeurisme mais aussi de découvertes. Le terme branché aussi désuet soit-il, prend aujourd’hui tout son sens, je like donc je suis, vous dis-je !  C’est donc par un de mes « friends », que j’ai pu repérer et aujourd’hui partager, un groupe de reprises et de compositions somme toute original. Ils font le buzz depuis deux années en Amérique du Nord mais tardent à percer au-delà du nouveau continent, pour ce que nous enseigne analytics du moins.  D’abord seul entouré de ses instruments, Jack Conte nous propose un concept simple et novateur « What you see is what you hear ». Sans être un virtuose musical, l’artiste nous livre de petits patchworks instrumentaux aussi agréables à l’écoute qu’au visionnage. Quand celui-ci s’associe au charme et à la voix de Natalie Dawn pour créer Pomplamoose (du français pamplemousse), l’alchimie opère. Le phénomène tend à s’essouffler à mesure que sa commercialisa