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Affichage des articles du août, 2011

Ain't no sunshine covers

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Avec plus de 200 abonnements à des chaînes Youtube, il m'arrive parfois de faire de belles découvertes, néanmoins le 3ème site au monde n'est pas particulièrement optimisé pour le partage. Le surf est difficile, les recommandations sont généralement peu pertinentes, le mur est à l'opposé de l'ergonomie, bref,... il faut vraiment avoir une certaine envie pour transformer sa chaîne Youtube en chasseur musical. Quelle ne fut ma surprise de voir dans mes recommandations cette semaine une version de Ain't no sunshine (Bill Withers, 1971)   interprétée par Tracy Chapman et Buddy Guy. La performance de ce dernier  y est particulièrement remarquable. C'est avec Al Jarreau que j'avais découvert ou redécouvert cette chanson. Peut-on seulement la découvrir tant elle est inscrite dans le patrimoine ? 90 reprises sont répertoriées sur notre ami Wikipedia  ! Parmi les différents interprètes Al Green, Ben Harper, Jeff Beck, Leonard Cohen (from Montréal), Mi

James Blake, british lover.

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L'écho de la sortie de son album était parvenu jusqu'à mes oreilles en février dernier, et puis rien. Pourtant, cette "soul électro dépressive" tenait suffisamment de charme pour poursuivre plus en profondeur l'exploration de la faille musicale... C'est en refaisant le tour des sorties soul de l'année, Raphaël Saadiq, Mickaël Kiwanuka, Aloe Blacc,... que le souvenir de James Blake, 22 ans à peine, londonien, très bon chanteur et compositeur doué, revint à mes oreilles. La mémoire c'est fou, on se souvient ! Attention, ici, vous ne décollerez jamais de votre siège pour aller grossir les rangs des dancefloors de la ville, non, James Blake n'est pas de ce genre-là. Il nous invite au voyage intérieur. La tête plongée dans un bain d'eau chaude, les sons apparaissent différents, le temps s'efface, le rythme ralentit, la douceur est enivrante,... Une immersion dans le grand bleu, voilà l'impression que dégagerait l'album s'il n

United Steel Workers of Montreal

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Montréal est une ville bilingue qu'on se le dise ! Les symboles des ses quatre communautés fondatrices fleurissent encore son drapeau (lys, trèfle, rose et chardon). Sans refaire l'histoire de la cité nord-américaine, il s'agit de rappeler qu'Anglais et Écossais ont tenu les rênes de la ville, et les tiennent peut-être encore, quand Français et Irlandais étaient réduits aux seconds rôles. A la trime les catholiques, voilà le fin mot de l'histoire ! UN BEAU MÉLANGE Dans ce contexte, la musique populaire québécoise fut grandement inspirée par le folklore de nos amis gaéliques. Ce qui donne à ses tounes une complexité bien plus grande que celle de ses cousines bretonnes. À ce propos l'erreur serait de croire que la musique folklorique québécoise viendrait uniquement du nord ouest de la France, mais c'est un débat différent. Une autre source d'enthousiasme et d'inspiration dérive des Cajuns  de Louisiane, autrefois Acadien

Comment Entretenir et nettoyer soi-même ses disques vinyles : le retour du 33 tours

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Nous sommes nombreux avoir rebroussé chemin depuis la fin des années 2000 pour accorder une seconde chance aux vieux disques à microsillon. Plusieurs raisons à cela : La capacité grandissante de nos disques durs, qui permettent d'abandonner le MP3 au profit de format plus "fidèle" (FLAC, APE,...), ça relègue nos CD aux oubliettes. Les nombreuses rééditions et sorties au format 33 tours. L'attrait pour un support physique agréable, véritable objet d'art. Un rituel oublié auquel on reprend goût. Un effet de mode certain, qui peut potentiellement s'essouffler. Le fantasme de retrouver un son pur, chaud, originel et "analogique". Dans ce cadre, le CD n'a plus vraiment de raison d'être et les fichiers haute-fidélité toutes les raisons d'exister. Reste une petite place pour le vinyle, dont les ventes ne cessent d'augmenter depuis le milieu des années 2000 (2,8 M d'albums vendus aux USA en 2010). Les chiffres sont à

Philemon chante à Pop La Fontaine

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Quel drôle de nom, à peine eut-il le temps de le dire qu'il proclame de sa petite voix : "même moi je ne sais pas comment le prononcer". Nous arrivions, tardifs, au théâtre du parc La Fontaine de Montréal, frappés par une pop française rafraîchissante, fragile et délicate, que son show touchait déjà à sa fin. Il allait me falloir retrouver le patronyme de cet artiste québécois. "Philémon chante", presque un pléonasme quand on écoute sa musique, Philémon ça veut dire aimer seul, seul ami, seule amour, alors pardi, comme ça, on ne peut que chanter ! La mélancolie baigne ses paroles, la passion brûle ses mots et Philémon pleure. Émotif anonyme perdu dans Montréal, à près de 27 ans, Philémon finit par rouler sa bosse à Cuba d'où il nous livre ces quelques sessions :   SESSIONS CUBAINES Retrouvez Philémon sur Myspace Retrouvez le aussi sur philemonchante.com Et parce qu'il est sympa il nous offre légalement un de ses titres : Vaincre l&#