James Blake, british lover.
L'écho de la sortie de son album était parvenu jusqu'à mes oreilles en février dernier, et puis rien. Pourtant, cette "soul électro dépressive" tenait suffisamment de charme pour poursuivre plus en profondeur l'exploration de la faille musicale...
C'est en refaisant le tour des sorties soul de l'année, Raphaël Saadiq, Mickaël Kiwanuka, Aloe Blacc,... que le souvenir de James Blake, 22 ans à peine, londonien, très bon chanteur et compositeur doué, revint à mes oreilles. La mémoire c'est fou, on se souvient !
Attention, ici, vous ne décollerez jamais de votre siège pour aller grossir les rangs des dancefloors de la ville, non, James Blake n'est pas de ce genre-là. Il nous invite au voyage intérieur. La tête plongée dans un bain d'eau chaude, les sons apparaissent différents, le temps s'efface, le rythme ralentit, la douceur est enivrante,... Une immersion dans le grand bleu, voilà l'impression que dégagerait l'album s'il n'y avait pas ce petit quelque chose qui fait la différence et distingue James Blake de ce qu'a pu produire la french touch dans l'entre millénaire.
Il subsiste en fait un inconfort, un malaise, un mal-être qui s'exprime au gré des onze titres de l'opus, un léger courant froid qui vient gêner le plaisir de l'hypnose aquatique et donner plus de relief à l'ouvrage.
L'album, sorti le 7 février 2011 est disponible sur GROOVESHARK.
C'est en refaisant le tour des sorties soul de l'année, Raphaël Saadiq, Mickaël Kiwanuka, Aloe Blacc,... que le souvenir de James Blake, 22 ans à peine, londonien, très bon chanteur et compositeur doué, revint à mes oreilles. La mémoire c'est fou, on se souvient !
Attention, ici, vous ne décollerez jamais de votre siège pour aller grossir les rangs des dancefloors de la ville, non, James Blake n'est pas de ce genre-là. Il nous invite au voyage intérieur. La tête plongée dans un bain d'eau chaude, les sons apparaissent différents, le temps s'efface, le rythme ralentit, la douceur est enivrante,... Une immersion dans le grand bleu, voilà l'impression que dégagerait l'album s'il n'y avait pas ce petit quelque chose qui fait la différence et distingue James Blake de ce qu'a pu produire la french touch dans l'entre millénaire.Il subsiste en fait un inconfort, un malaise, un mal-être qui s'exprime au gré des onze titres de l'opus, un léger courant froid qui vient gêner le plaisir de l'hypnose aquatique et donner plus de relief à l'ouvrage.
L'album, sorti le 7 février 2011 est disponible sur GROOVESHARK.
C'est super beau. "Very crafty". Il y a du savoir faire. Le morceau aurait pourtant pu évoluer vers une autre suite d'accords, une autre harmonie, mélodie, ou juste une modulation au lieu de jouer sur l'intensité du "bruitage". Cela manque un peu de surprise. Mais je vais aller jeter une oreille sur l'album.
RépondreSupprimerJ'ai trouvé cet album très ambitieux, éthéré et suspendu à la voix et aux ambiances. Tout est superbe dans les deux points précédents. Après, je le trouve assez inégal et parfois un peu ennuyeux. Peut-être le manque de rythme?
RépondreSupprimerSalut tous les deux, va falloir que je m'applique si ça commence à débattre ^^.
RépondreSupprimerJ'aime bien rapporter une musique à un certain contexte d'écoute. Je trouve l'album particulièrement agréable pour son côté hypnotique et langoureux. Idéal pour se prélasser, c'est en tout cas comme ça que je l'ai le plus apprécié, d'où peut-être le côté ennuyeux et convenu que vous avez pu relever.
Merci de vos commentaires :)
A tantôt,
V.