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Affichage des articles du 2011

Timbré de Timber

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Salut à tous ça fait un bout. Entre l'animation des autres blogues et l'activité professionnelle, pas toujours le temps de donner des nouvelles en musique. Puis faut dire ce qui est pas vraiment de quoi titiller nos oreilles en ce moment. Bon, il y a bien la dernière toune des Black Keys, mais je me suis plus laissé séduire par le déhanché nonchalant du danseur que par la mélodie du Lonely Boy (il semble d'ailleurs, après une écoute rapide que l'album ne soit pas aussi percutant que son illustre prédécesseur de 2010). Bref, pour écouter ce "hit", c'est juste en dessous, déjà 4 Millions de vues en moins de deux mois : Non, le seul album pour lequel j'ai pu avoir, un véritable coup de coeur, au royaume des aveugles les borgnes sont rois, me direz-vous, c'est mon voisin montréalais de Timber Timbre. C'est sombre à souhait, cohérent, ça faisait un moment que je n'avais pas accroché sur ce type de musique. Entre pop electro et blues, i

Misteur Valaire : Golden Bombay

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Sortie le 18 mai 2010, je dois avouer ne pas vraiment avoir entendu parler de Misteur Valaire et de son dernier opus depuis mon pauvre Languedoc. Pourtant le succès fut assez retentissant au Québec et plus loin dans tout le Canada. Néanmoins une vidéo de "Bruxelles ma belle" m'avait mis la puce à l'oreille l'an passé. C'est donc avec grand plaisir, retrouvant l'usufruit de mon compte Spotify (on est peu de choses sans musique), que je me précipitais à l'écoute de leur dernier album Golden Bombay . La recette de Misteur Valaire n'est pas précisément nouvelle, on y retrouvera une certaine influence de la french touch, une pop électro parsemée de samples divers et variés, mais c'est on ne peut plus efficace et rythmé. Pour tout dire ça balance, il me tarde d'être au 10 décembre pour voir les gars de Sherbrooke, QC, Canada, revenir à Montréal. Pour jeter un oeil sur leur chaîne Youtube, c'est ici , ci-dessous Sweet Charlemagne avant-dern

Marie Laforêt jolie furie, volume 6

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C'est en fouillant les bacs d'"aux 33 tours" (le meilleur magasin de vinyles de Montréal selon eux, le plus chic selon moi) que je suis tombé sur un album de la jolie Marie. A 2$ on fera fi des rayures pour se contenter du crachin enjôleur de la voix mignonne. De Marie, vous connaîtrez peut-être  Marie douceur, Marie colère , reprise de Paint It Black des Rolling Stone, une chanson qui lui colle et lui collait à la peau mieux qu'aucune autre, vous connaîtrez surement  Que calor la vida , pour peu que l'air vous revienne... En ces temps, Marie Laforêt chantait et charmait la France de ses grands yeux, de son petit minois et de sa voix d'ange. Pourtant Marie Laforêt ne figure que très rarement dans nos listes de lecture. On l'oublie Marie... C'est étrange, Adamo fait un certain retour, Dutronc brille comme toujours, Ferrer revoit le jour,... Il lui manque sans doute quelque chose à la Marie, un répertoire un peu plus étoffé, quelques chansons

Ain't no sunshine covers

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Avec plus de 200 abonnements à des chaînes Youtube, il m'arrive parfois de faire de belles découvertes, néanmoins le 3ème site au monde n'est pas particulièrement optimisé pour le partage. Le surf est difficile, les recommandations sont généralement peu pertinentes, le mur est à l'opposé de l'ergonomie, bref,... il faut vraiment avoir une certaine envie pour transformer sa chaîne Youtube en chasseur musical. Quelle ne fut ma surprise de voir dans mes recommandations cette semaine une version de Ain't no sunshine (Bill Withers, 1971)   interprétée par Tracy Chapman et Buddy Guy. La performance de ce dernier  y est particulièrement remarquable. C'est avec Al Jarreau que j'avais découvert ou redécouvert cette chanson. Peut-on seulement la découvrir tant elle est inscrite dans le patrimoine ? 90 reprises sont répertoriées sur notre ami Wikipedia  ! Parmi les différents interprètes Al Green, Ben Harper, Jeff Beck, Leonard Cohen (from Montréal), Mi

James Blake, british lover.

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L'écho de la sortie de son album était parvenu jusqu'à mes oreilles en février dernier, et puis rien. Pourtant, cette "soul électro dépressive" tenait suffisamment de charme pour poursuivre plus en profondeur l'exploration de la faille musicale... C'est en refaisant le tour des sorties soul de l'année, Raphaël Saadiq, Mickaël Kiwanuka, Aloe Blacc,... que le souvenir de James Blake, 22 ans à peine, londonien, très bon chanteur et compositeur doué, revint à mes oreilles. La mémoire c'est fou, on se souvient ! Attention, ici, vous ne décollerez jamais de votre siège pour aller grossir les rangs des dancefloors de la ville, non, James Blake n'est pas de ce genre-là. Il nous invite au voyage intérieur. La tête plongée dans un bain d'eau chaude, les sons apparaissent différents, le temps s'efface, le rythme ralentit, la douceur est enivrante,... Une immersion dans le grand bleu, voilà l'impression que dégagerait l'album s'il n

United Steel Workers of Montreal

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Montréal est une ville bilingue qu'on se le dise ! Les symboles des ses quatre communautés fondatrices fleurissent encore son drapeau (lys, trèfle, rose et chardon). Sans refaire l'histoire de la cité nord-américaine, il s'agit de rappeler qu'Anglais et Écossais ont tenu les rênes de la ville, et les tiennent peut-être encore, quand Français et Irlandais étaient réduits aux seconds rôles. A la trime les catholiques, voilà le fin mot de l'histoire ! UN BEAU MÉLANGE Dans ce contexte, la musique populaire québécoise fut grandement inspirée par le folklore de nos amis gaéliques. Ce qui donne à ses tounes une complexité bien plus grande que celle de ses cousines bretonnes. À ce propos l'erreur serait de croire que la musique folklorique québécoise viendrait uniquement du nord ouest de la France, mais c'est un débat différent. Une autre source d'enthousiasme et d'inspiration dérive des Cajuns  de Louisiane, autrefois Acadien

Comment Entretenir et nettoyer soi-même ses disques vinyles : le retour du 33 tours

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Nous sommes nombreux avoir rebroussé chemin depuis la fin des années 2000 pour accorder une seconde chance aux vieux disques à microsillon. Plusieurs raisons à cela : La capacité grandissante de nos disques durs, qui permettent d'abandonner le MP3 au profit de format plus "fidèle" (FLAC, APE,...), ça relègue nos CD aux oubliettes. Les nombreuses rééditions et sorties au format 33 tours. L'attrait pour un support physique agréable, véritable objet d'art. Un rituel oublié auquel on reprend goût. Un effet de mode certain, qui peut potentiellement s'essouffler. Le fantasme de retrouver un son pur, chaud, originel et "analogique". Dans ce cadre, le CD n'a plus vraiment de raison d'être et les fichiers haute-fidélité toutes les raisons d'exister. Reste une petite place pour le vinyle, dont les ventes ne cessent d'augmenter depuis le milieu des années 2000 (2,8 M d'albums vendus aux USA en 2010). Les chiffres sont à

Philemon chante à Pop La Fontaine

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Quel drôle de nom, à peine eut-il le temps de le dire qu'il proclame de sa petite voix : "même moi je ne sais pas comment le prononcer". Nous arrivions, tardifs, au théâtre du parc La Fontaine de Montréal, frappés par une pop française rafraîchissante, fragile et délicate, que son show touchait déjà à sa fin. Il allait me falloir retrouver le patronyme de cet artiste québécois. "Philémon chante", presque un pléonasme quand on écoute sa musique, Philémon ça veut dire aimer seul, seul ami, seule amour, alors pardi, comme ça, on ne peut que chanter ! La mélancolie baigne ses paroles, la passion brûle ses mots et Philémon pleure. Émotif anonyme perdu dans Montréal, à près de 27 ans, Philémon finit par rouler sa bosse à Cuba d'où il nous livre ces quelques sessions :   SESSIONS CUBAINES Retrouvez Philémon sur Myspace Retrouvez le aussi sur philemonchante.com Et parce qu'il est sympa il nous offre légalement un de ses titres : Vaincre l&#

Hop du rap en chiac, c'est hype!

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Il y a deux choses qui m'ont particulièrement surpris depuis mon arrivée à Montréal et en l'Amérique francophone, la qualité, la richesse et la diversité de la bière, faisant du Québec une référence mondiale en la matière, et celle du hip-hop. Chiaquement sweet! Le premier son (les premières "tounes") nous vient de ce qu'on appelle l'Acadie (les provinces atlantiques du Canada, composées de l'île du prince Edouard, du Nouveau Brunswick et de la nouvelle Ecosse) avec Radio Radio. Il fut un temps où ces charmantes régions étaient francophones, l'Histoire et un certain grand dérangement en auront décidé autrement... Bref des Français sont tout de même restés. Au contact des populations anglophones venues essentiellement d'Ecosse est né un curieux créole fait d'anglois et de frenchy, le CHIAC . " T'as vu la way que ch'danse ". Allez une petite mise en bouche avec les paroles : Puis pour ceux qui entendraient explorer

Joe Sullivan pour se remettre dans le bain

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Avant un petit précis de Hip Hop en provenance directe de l'Amérique francophone, voici en guise de reprise des hostilités une mise en bouche couleur 78 tours.

Les cheveux d'Andy Mc Kee

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Voilà une vidéo qui vient juste de tomber au travers de mes oreilles. J'arrive en 19 000 000 position mais je ne résiste pas à l'envie de vous la faire partager. Voici de la guitare comme je l'aime, envoûtante. J'avais presque oublié ce que cet instrument à parfois de magique. Jetez un oeil au principal commentaire sous la vidéo et vous lirez la fabuleuse histoire des cheveux d'Andy Mc Kee (cliquez sur regarder cette vidéo sur youtube en bas à droite de la vidéo). Fantastique.

Thundercat - For Love I Come - vivement la suite

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Ha les joies du net ! On s'abonne à des dizaines de flux, de news, on like, on "plussoit", on croule sous les sons. En transit depuis un mois, point de news sur couleur vinyle, je ne résiste pourtant pas à vous faire part d'une petite trouvaille de la mailtape  avant de rejoindre Montréal la semaine prochaine.  Thundercat  à paraître très prochainement, à la croisée des chemins entre Herbie Hancock et Robert Wyatt dans cette reprise de George Duke, affaire à suivre à mon sens, sur brainfeeder . Sortie prévue cet été.

Michael Kiwanuka : soul calibre

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Aloe Blacc, Raphael Saadiq, la soul music fait son grand retour. Certains tubes passent même sur NRJ, c'est dire l'ampleur du phénomène. La vague se renforce un peu plus avec la sortie toute fraîche d'un EP renouant une fois encore avec les canons du genre. Tell me a tale affiche le talent prometteur d'un certain Michael Kiwanuka . Vivement la suite.

Raphael Saadiq : Les pierres roulent au doux son de FENDER

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Vous ne savez pas quoi écouter en ce moment faites donc un tour sur Deezer ou Spotify dénicher le dernier album de Raphaël Saadiq "Stone Rolling". Un son fidèle à celui qui a fait les beaux jours de la soul et une musique rafraîchissante à souhait. Ici pour PinboardBlog , une version claquante de GOOD MAN. Oh yeahhh !!! Sur SPOTIFY :   STONE Sur DEEZER : ROLLING

Medi : Take the weight : Tout rond tout bon

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S'il ne perce pas encore dans l'opinion, et qu'un air de déjà vu lui colle à la chemise 90's, il n'en demeure pas moins qu'avec simplicité il nous livre un son tout rond tout chaud. Un petit air de clavier qui va bien, une voix posée, Médi de Nice fait l'affaire. Il est investi par sa musique et si on se laisse aller on ne tarde pas à le suivre. On le retrouve ici en cession acoustique sur TV5 Monde.

La musique dans Misfits : playlists et compilations

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Plus jeune, j'étais plutôt allergique aux compilations. Une chanson ne devait jamais au grand jamais être écoutée en dehors de l'album qui l'avait vue naître. Trop bercé de rock progressif, je devenais comme cette musique, radical. Il y a pourtant assez de chansons possédant une vie propre pour faire taire le premier extrémiste venu, mais ce ne fut pas le cas. Damned ! Il y a deux petites semaines de ça, je découvrais Misfits , une série à l'accent british, trash et décalé qui relègue Heroes aux oubliettes, pourvu qu'une certaine vulgarité ne vous ait pas fait fuir. Comble du bonheur, la musique est aussi fine que les personnages sont dégénérés.  Ainsi E4 , la chaîne productrice de l'émission, nous propose d'énumérer les nombreux morceaux composants la bande originale de la série. Hic ! Seule la deuxième saison est référencée sur Spotify :/ Heureusement Couleur Vinyle est là pour vous et vous propose ces petites compositions bien sympathiques

Brit rap : de Ghostpoet à Robert Wyatt

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Sans musique dans les esgourdes pas de nouveau son à faire partager. Précisément, je cherchais le dernier album de rock qui allait me redonner le frisson. Voilà l'erreur. Il y a bien quelques noms qui me sont passés sous le nez, mais rien qui n'emporta un suffrage suffisamment important pour me pousser à l'achat compulsif. C'est du côté du rap british, yes my lord, que je dégotais le "bon son" recherché. En premier lieu, une joli découverte, bien qu'à destination des plus dépressifs, GHOSTPOET . L'album est fraîchement sorti, mais il semble égrainé quelques EP depuis près d'un an. Un son électro, un flot posé, "j'aime". D'un autre côté, nous avons DAN LE SAC vs SCROOBIUS PIP et leur second opus. Electro cockney pêchue, n'oubliez de vous munir des paroles pour écouter leurs chansons. Il y a aussi ce vieux de la vielle, dont on a peut-être un peu fait le tour, MIKE SKINNER alias "THE STREETS" . Il récidiv

Jon Lajoie : drole de maitre pastiche

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Naquit d'un sang montréalais francophone et anglophone à la fois, maître Jon Lajoie, est une éponge. A la manière des Inconnus de notre enfance avec Isabelle, Rappe tout ou Vice et versa, il reproduit à merveille le son de son époque. En véritable sociologue de l'ambiance musicale, il nous sert soupe pop, rock mielleux, boys band décadent et MC insupportable avec une facilité déconcertante. Mondialement connu aux Etats Unis (et en Allemagne ?;), Jon s'épanouit dans la parodie Hip-Hop, forçant les traits d'un rap sclérosé par la violence et le masochisme. Au final c'est surtout drôle et bien fait.   jonlajoie.com

Dawn et Conte : Pomplamoose pressé

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Ce que tu vois est ce que tu entends. Joie du monde moderne, Facebook apporte son lot de voyeurisme mais aussi de découvertes. Le terme branché aussi désuet soit-il, prend aujourd’hui tout son sens, je like donc je suis, vous dis-je !  C’est donc par un de mes « friends », que j’ai pu repérer et aujourd’hui partager, un groupe de reprises et de compositions somme toute original. Ils font le buzz depuis deux années en Amérique du Nord mais tardent à percer au-delà du nouveau continent, pour ce que nous enseigne analytics du moins.  D’abord seul entouré de ses instruments, Jack Conte nous propose un concept simple et novateur « What you see is what you hear ». Sans être un virtuose musical, l’artiste nous livre de petits patchworks instrumentaux aussi agréables à l’écoute qu’au visionnage. Quand celui-ci s’associe au charme et à la voix de Natalie Dawn pour créer Pomplamoose (du français pamplemousse), l’alchimie opère. Le phénomène tend à s’essouffler à mesure que sa commercialisa

It's oh so quiet ! I'm going slightly mad.

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La musique et sa connaissance ne sont pas un long fleuve tranquille, ça non ! Il arrive parfois qu'elles nous fassent tomber de haut. Et c'est tout juste ce qui m'est arrivé jeudi matin. Vous ne serez pas sans connaître "le" tube de Bjork, "It's oh so quiet". Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre sur les ondes de France Inter Paris, une version différente bien qu'assez proche de ce que je prenais alors pour l'original. N'est stupide que la stupidité, disait l'autre, pour le coup j'eus l'impression d'en faire preuve, car parti à la recherche de ce nouvel interprète, je me rendis compte de toute l'ancienneté (1948) et la réputation dudit hit ( Betty Hutton ). Il s'agissait alors pour moi de ne pas perdre la face et trouver l'explication de cette soudaine exhumation. Elle tient en quelques mots : "I'm going slightly mad", une petite compilation fraîchement produite par Chrome Dreams nous

Avishai Cohen : "Nice Bass"

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Attention petite explosion musicale en perspective, entre folk et jazz Avishai Cohen sans son trio nous régale d'une performance haut de gamme, "Alon Basela" proposée par lecargo.org . Une vidéo à faire partager, nom d'un chien. Les paroles : Je crois en l'humanité et au ciel Aux arbres, aux océans J'existe en eux Aussi longtemps que je vivrai Je saurai me rappeler Que le bonheur est une personne Qui a besoin d'être touchée

JP Nataf : un vinyle pas innocent

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L'ex-chanteur des innocents nous a régalé en 2009 d'un album magistral. Une référence qui, à la grande époque, se serait écoulée à plusieurs millions d'exemplaires, et ce sans concours de la presse et des médias. Qu'est-il donc arrivé, pour que ce petit bijou de la chanson française soit passé inaperçu ? On ne l'entend pas ou peu sur les ondes ? On ne le reconnait pas, faudrait-il qu'il se rase, alors même que le poil reprend sa juste place dans la société ? J'avoue ne pas comprendre. Pourtant les critiques ne tarissent pas d'éloges sur l'innocent et sa musique séduit pour peu qu'on arrête quelques secondes le train d'enfer dans lequel on est précipité pour réécouter un peu de mélodie. Le barbu ne correspond peut-être pas au format d'écoute contemporain. JP Nataf ça ne le fait pas sur un I-phone, mais qu'est-ce que ça pète sur un vinyle. L'album tient sur une simple galette, 45 minutes de régal, une pochette qui aspire à l

Philippe Katerine : la musique absurde et plus si affinité

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Voilà quelques mois que le nouvel album de Phi-li-ppe Katerine est disponible dans les bacs et sur les plateformes de musique en ligne. Et c'est d'abord par "La Banane" que l'excentrique nous proposa, si j'ose dire, la première mise en bouche de ce delirium tremens psychanalytique. Un titre qui laissait entrevoir une certaine continuité dans son travail, l'écoute de l'album complet laissera une toute autre impression. Vaste blague, on se laisse plus ou moins emporter par la puissance comique de "La reine d'Angleterre", "Philippe" ou "Moustache" et on se dit qu'on aura rapidement fait le tour de ces 24 chansonnettes, malgré l'affiche d'un génie loué par la critique. Faut pas déconner, c'est un calvaire pour les oreilles ! Et puis cette voix ! Avez-vous ne serait ce que réussi à l'écouter deux fois avant de nous le vendre à grands renforts de termes néo-post-punk-pop-branché-décalé ? De long

Nursery rhyme : tout doux doudou

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D'avoir travaillé un bon moment auprès des lilliputiens, on ne ressort pas sans séquelle. Déjà tout jeune j'étais sensible aux petits airs que me chantaient ma mère et mon grand-père, j'ai par la suite bêtement reproduit le schéma et diffuser les chansonnettes mielleuses aux rase-moquette. On se refait pas ! J'avais un faible pour les 3 petits minous, le grand cerf et le poisson rouge, sans parler de l'orang-outan, des aristochats et de la belle Emilie. Bref, je pensais avoir fait le tour de la question, quand une petite tête blonde répondant au doux nom de Zoé se mit à me chanter un air assez monotone : Ma Doudou est partie tout là-bas. Je ne prêtai alors pas plus attention que ça à la performance et ce n'est que plusieurs mois plus tard que je découvre ce petit trésor d'Henri Salvador. Un parfum de Louisiane et d'Antilles, une traversée des océans, et, quand on s'apprête à les franchir,... ça saisit. Légères percussions de guitare sur quelque

Stereophonics : 6 Nations

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En cette période de Tournoi c'est rugbydump qui nous régale en nous proposant une petite vidéo de Stereophonics, ou plus précisément de son chanteur Kelly Jones, proclamant un railleur : "As long as we beat the English, we don't care". C'est pour ce genre de petit sourire que j'aime nos amis britanniques. Ils peuvent donc continuer à se détester je garde mes yeux et mes oreilles tournés vers eux.

Marianne : Une Montpelliéraine à Montréal

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Alors que je cherchais de quoi agrémenter une playlist "héraultaise", je songeais naturellement à Ginkobiloba, un groupe qui aurait certainement mérité plus de succès, mais qui n’a finalement pas vraiment franchi les portes du Clapas, même au plus fort de sa réputation.  Il y a deux années de ça, la belle Marianne Aya Omac se lance dans une carrière solo. Ni une ni deux, je file sur son site, voir de quel bois se chauffe la chanteuse du monde. Il serait dommage de ne pas inclure cette voix d’or aux accents méditerranéens dans une composition de chansons montpelliéraines.  Toujours aussi touchante, je la découvre timide mais resplendissante à Montréal, cité de mes villégiatures prochaines.

Medi : Nice people

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Un petit air de Lenny Kravitz, un déhanché à la Oasis, un univers graphique à la Mika, c'est de Nice que nous vient le dernier tube vitaminé du moment. Au diable Nux Vomica, aux oubliettes Noëlle Perna, Nice prend un sérieux coup de jeune en la personne de Médi, Nice people en devenir. Si vous l'avez manqué au grand journal de lundi, Couleur Vinyle vous offre une petite séance de rattrapage. How would you do it ? Goutez moi ça...

Couleur vinyle and skat singing

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On ne trouve pas vraiment de bonnes vidéos de scat sur le web, malgré une petite journée de recherche, une seule apparaît comme incontournable, celle de la grande, de la sublime Ella Fitzgerald. Elle a la couleur et la chaleur du disque illustre ! Payez vous donc une tranche de pur bonheur musical.

Reeditions vinyles, Gainsbourg a la gueule de bois

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Bien étranges sont les rééditions vinyles des albums de l’ami Serge. C’est d’autant plus fâcheux que les galettes originales sont d’une rareté inégalée en France. Trouver un original, qui plus est de bonne qualité relève de la folie, d’un point de vue financier, ou d’une persévérance à toute épreuve, du point de vue du chineur. Les bacs à vinyles refleurissent, avec eux une offre assez conséquente de reissues de l’éternel Gainsbarre. Moi, bonhomme et pas forcément connaisseur, je flashe, je salive, je trépigne,… A moi « Initials BB », « Du chant à la une » ou « Mélodie Nelson. » Erreur grave ! Seul le dernier cité sera écoutable. Feulements, souffles et autres désagréments sonores parcourront votre écoute, en d’autres termes votre fichier MP3 vaut de l’or à côté ses rééditions.  Problème matériel, manque de chance, la réponse m’est pour l’instant inconnue. Toujours est-il qu’il convient de se méfier des rééditions. Vérifiez qu’il s’agit bien de la presse originale, écoutez

Un nouveau prince est né

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Il a quelque chose de plus que les autres. En tout cas quelque chose qu'on a pas vu depuis longtemps. La classe, le groove, la voix, l'humilité. Un je-ne-sais-quoi d'Otis Redding, un zest de James Brown. On découvrira d'abord son premier tube, "I need a dollar", mais le reste de l'album saura séduire. A ce titre son concert à emporter restera surement parmi les plus aboutis de la blogothèque. IL s'agit d'Aloe Blacc, et que ça swing !!!

New Sound : The Bad Plus, Never Stop

A un moment, il faut se lancer. C'est donc avec le coup de coeur du moment que Couleur Vinyle fera ses premiers pas. Voilà un opus qu'on a pas fini d'écouter : Never Stop des Bad Plus. Réconciliant à jamais jazz et rock 'n roll, le trio américain frappe un grand coup sur le marché du disque ou ce qu'il en reste.  Adieu les reprises de Nirvana, Pink Floyd et Radio Head, Ethan Iverson (piano), Reid Anderson (contrebasse) et David King (batterie) signent peut-être leur album le plus abouti, un album 100% original. Dès la première écoute Never Stop et My Friend Metatron vous laisseront bouche bée. Nerveux, pêchu, même électrique et pourtant sans amplification, la fusion opère. On est sous le charme.   EN écoute sur Spotify